La mort des pigeons

Tout a commencé par le meurtre d’un élève au collège. Un gamin difficile, certes, mais tout de même ! Une plume de pigeon était posée sur son oreille droite, comme le crayon d’un travailleur appliqué.

En m’associant à mes deux amis gendarmes de Haguenau, en les défiant même par bravade, je ne pensais pas que cette affaire me mènerait si loin.

Bien sûr, nous aurons bu beaucoup de bière et de vin blanc, fait honneur à la gastronomie alsacienne, joué de belles parties de skat, découvert le monde passionnant des colombophiles et même assisté à un spectacle grisant au music-hall de Kirrwiller.

Mais la vérité m’aura dégoûté pour un moment de ces plaisirs de bons vivants...

Claude Schmitt

Professeur de français à la retraite, Alsacien de souche installé depuis peu à Schopperten près de Sarre-Union, Claude Schmitt écrit des polars pour le plaisir, pour défendre les traditions et dénoncer les travers de notre société. Avec « La mort des pigeons » il nous propose une plongée hallucinante dans le monde controversé de l’enseignement.

(Réédition 2014)